Six clés pour apprendre de vos échecs et de vos erreurs
Winston Churchill disait : “Le succès n’est pas la finalité, l’échec n’est pas fatal. C’est le courage de continuer qui compte.”
Les échecs et les erreurs sont inévitables, ils font partie du processus d’apprentissage de la vie et ils peuvent par exemple vous aider à changer les domaines de votre vie que vous aimeriez voir évoluer, vous aider à mieux comprendre une situation, à porter un regard different sur votre quotidien ou encore à approfondir vos relations avec les autres.
Toutes les personnes qui ont réussi ont à un moment donné connu l’échec et ce sont les leçons qu’ils en ont apprises qui ont conduit à leur réussite. C’est pourquoi il est important, quand vous chutez, de vous relevez, d’évaluer les facteurs qui ont provoqué votre chute et ensuite de vous remettre en mouvement. Si vous restez paralysé par le fait d’avoir fait une erreur, de vous être trompé, vous n’atteindrez jamais le succès.
Je vais vous présenter – clés que vous pouvez suivre pour vous aider à être moins frustré, en colère, triste, peu importe l’émotion suscitée, et à apprendre de vos erreurs et de vos échecs. Cela afin que vous puissiez éviter de les reproduire, que vous puissiez évoluer et vous rapprocher de la meilleure version de vous-même.
1) Première clé : Le piège de vouloir bien faire les choses tout le temps
Certaines personnes pensent que pour atteindre le succès, elles doivent faire corrèctement les choses en permanence, y compris lorsqu’il s’agit d’une chose qu’elles font pour la première fois. Mais la vérité qu’elles ont du mal à admettre, c’est que tout le monde comment des erreurs ou échoue à un moment donné. Ce qui différencie les personnes qui échouent et celles qui réussissent, c’est que ces dernières apprennent de leurs erreurs et les utilisent comme l’opportuinité de grandir et de s’améliorer. Pour celles et ceux qui ont du mal à supporter de se tromper, il est plus difficile de voir comment tirer profit de ce qui s’est produit différement de ce qu’ils espéraient. Car souvent nous qualifions d’erreur un résultat qui ne correspond pas à nos attentes. En particulier l’attente de perfection qu’on a vis-à-vis de soi-même.
2) Deuxième clé : Créer une culture de l’apprentissage
Vous créer automatiquement une culture de l’apprentissage quand vous êtes ouvert à la possibilité d’apprendre de vos erreurs et de vos échecs. Cet état d’esprit vous permet d’avoir plus de flexibilité et de capacité d’adaptation, ce qui est essentiel pour réussir sur le long terme. Vous n’avez pas besoin de vous sentir nul ou incompétent parce que quelque chose n’a pas fonctionné comme vous le souhaitiez ou parce que vous avez commis une erreur. À la place, voyez cela comme une opportunité de grandir et de vous améliorer et demandez-vous comment vous pouvez changer la situation. Cela peut être par exemple l’opportunité de demander conseil à une autre personne et profiter de son expérience. Cela peut être de lire un livre sur le sujet qui vous préoccupe. Cela peut être de vous demander sous quel autre angle vous pouvez envisager la situation pour obtenir un résultat différent.
3) Troisième clé : accepter que l’échec est innévitable
Tout le monde échoue. Je le répète et j’insiste sur ce point très important : tout le monde échoue à un moment donné ou à un autre. Cela est naturel, cela fait parti de la vie. Pensez à l’enfant qui apprend à marcher : il se met sur ses deux jambes, il fait quelques pas, il tombe, il se remet debout, fait quelques pas, tombe encore et c’est parce qu’il persiste qu’il va finir par réussir à marcher. Imaginez si enfant, vous aviez renoncé à apprendre à marcher parce que vous étiez tombé. Vous seriez encore en train de marcher à quatre pattes aujourd’hui. L’important c’est d’apprendre de vos échecs et de vos erreurs et de continuer à grandir. Et parfois, tout comme l’enfant qui apprend à marcher, la seule chose que vous avez à faire pour apprendre est juste de recommencer et recommencer encore, jusqu’à ce que vous ailliez développé suffisament d’expérience pour réussir sans effort.
4) Quatrième clé : Ne laissez pas l’échec vous faire sentir plus bas que terre
Vous relevez, vous remettre en selle après un échec est essentiel pour atteindre la réussite. Si vous développez une stratégie d’évitement, comme par exemple la procrastination qui vous permet de repousser le moment où vous allez devoir à nouveau être confronté à la situation, la seule chose que cela produira c’est que votre mental va reconstruire de multiple fois le scénario de ce qui vous a conduit à chuter et à chaque ré-écriture, la version sera pire que la précédente. C’est normal de se sentir mal quand on échoue, mais laisser les émotions que cela suscite vous tirer vers le bas ne vous aidera pas. À la place, dites-vous que vous choisissez d’apprendre de votre échec car c’est la meilleure manière d’en prévenir la reproduction. La clé, c’est de ne pas laisser les émotions vous submerger et vous empêcher de reprendre les choses différement.
Quand la répétition a déjà eu lieu et que quelque chose a mal tourné à plusieurs reprises, prenez des notes sur ce que vous avez fait et sur ce qui pourrait expliquer le résultat que vous avez obtenu. Si vous le faites systématiquement, vous pourrez probablement repérer un schéma répétitif qui vous permettra de comprendre la mécanique à l’oeuvre dans ce qui n’a pas marché. Une fois que vous avez repérer comment l’échec s’est construit, cela sera plus facile de ne pas le répéter.
5) Cinquième clé : Posez-vous des questions après chaque erreur
Pour vous aidez dans votre évolution et la mise en place des points précédents, voici quelques questions à vous poser quand vous êtes confronté à une erreur :
- Qu’est-ce que je n’ai pas fait correctement?
- Qu’aurais-je pu mieux faire?
- Que puis-je apprendre de cette erreur?
- Que puis-je faire pour éviter de répéter cette erreur à l’avenir?
- Quelles sont les conséquences de cette erreur?
- Est-ce que cela va se répéter si je ne change rien?
- Que puis-je changer pour ne pas répéter cette erreur dans le futur?
Il est important quand vous posez ces questions de ne pas vous blâmer, de ne pas vous flageler, de ne pas culpabiliser. Votre état d’esprit doit vraiment être celui de considérer cette situation comme une opportunité d’apprendre et de changer les choses.
6) Sixième clé : Tenez un journal de bord
Dans ce journal, vous pouvez noter vos expériences ainsi que l’évolution de la situation dans laquelle vous avez échouée. Pour vous aider, voici une autre liste de question :
- Est-ce que cela s’est déjà produit auparavant et si oui, quand cela s’est-il produit pour la dernière fois?
- Comment me suis-je senti? Quelles émotions ai-je ressenties?
- Qu’ai-je fais?
- Pourquoi ai-je agis de cette manière là, fait les choix que j’ai fait?
- Qu’aurais-je pu faire différemment?
- Cette situation a-t-elle eu des choses ou des effets bénéfiques pour moi ou quelqu’un d’autre?
- Si c’est le cas, comment puis-je m’appuyer sur ce qu’il y a eu de positif la prochaine fois?
- Quelle(s) leçon(s) puis-je tirer de cette expérience et des erreurs commises?
Pour conclure
Rappelez-vous ce qui a été dit au début : L’échec est inévitable. Tous les êtres-humains connaissent un échec ou font des erreurs à un moment ou à un autre. La meilleure manière de faire face à un échec est de garder l’esprit ouvert et de se demander quelle cadeau, quel apprentissage se trouve dans cette situation? Ce qui sépare ceux qui réussissent sur le long terme et ceux qui continuent à échouer encore et encore, c’est que les premiers acceptent l’échec et font tout leur possible pour en apprendre quelque chose.